Si aujourd’hui l’anglais a suppléé le français comme langue étrangère parlée dans le (beau) monde et si les anglicismes pullulent dans le langage courant, il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, suite à l’invasion de l’Angleterre en 1066 par Guillaume le Conquérant, le français a été la langue officielle à la cour d’Angleterre pendant plus de 300 ans. Arrivée avec les hommes parlant le normand, cette langue s’est peu à peu établie sur l’île.
Comme toute langue vivante, l’anglais a évolué avec le temps et s’est progressivement détaché du français. Mais si on y regarde de plus près, de nombreux termes ont, sans conteste, une racine française.
Avec justesse et érudition, Bernard CERQUIGLINI revient sur les origines de l’anglais, ses évolutions insulaires et ses liens indéfectibles avec la langue de Molière.
~ incipit ~
« C’est icy un Livre de mauvaise foy, Lecteur. » Il faut de l’audace pour citer Montaigne à rebours ; nous aurons cet aplomb : la mauvaise foi est ici proclamée, assumée, réfléchie.
Un essai intéressant et qui fait sourire à l’heure où notre ego est malmené par la disparition progressive de l’utilisation de la langue française à l’étranger et de sa déliquescence en France.
Loin du Brexit, Bernard Cerquiglini dessine un pont en lettres d’or au-dessus de la Manche pour relier à jamais la France et l’Angleterre, les meilleures ennemies.
Informations sur l’œuvre
ISBN : 978-2073056610
208 pages
Éditeur : FOLIO – Essais (07/03/2024)
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