Chaque mois, nous vous offrons un poème.
Ce sera l’occasion de découvrir une œuvre, un auteur, un recueil, une pensée, une émotion, une sensation… ou un fragment de vie.
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Hiver, vous n’êtes qu’un vilain,
Été est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d’Avril
Qui l’accompagnent soir et matin
Été est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d’Avril
Qui l’accompagnent soir et matin
hyakunen no
keshiki o niwa no
ochiba kana
keshiki o niwa no
ochiba kana
De ta source pure et limpide
Réveille-toi, fleuve argenté ;
Porte trois mots, coursier rapide :
Amour, patrie et liberté !
Réveille-toi, fleuve argenté ;
Porte trois mots, coursier rapide :
Amour, patrie et liberté !
Avril
La jeune verdure
Ne sait pas encore
Ce qu’elle désire
Comment fleurir
Rouge
Blanche
S’envoler peut-être ?
Elle s’éprend, la nuit,
De chaque étoile
Et le matin
La trouve roide,
Gelée.
Avril.
La jeune verdure
Ne sait pas encore
Ce qu’elle désire
Comment fleurir
Rouge
Blanche
S’envoler peut-être ?
Elle s’éprend, la nuit,
De chaque étoile
Et le matin
La trouve roide,
Gelée.
Avril.
J’ai bu une Gorgée de Vie –
Savez-vous ce que j’ai payé –
Exactement une existence –
Le prix, ont-ils dit, du marché.
Ils m’ont pesée, grain par grain de Poussière –
Ont mis en balance Pellicule contre Pellicule,
Puis m’ont donné la valeur de mon Être –
Une unique Goutte de Ciel !
Savez-vous ce que j’ai payé –
Exactement une existence –
Le prix, ont-ils dit, du marché.
Ils m’ont pesée, grain par grain de Poussière –
Ont mis en balance Pellicule contre Pellicule,
Puis m’ont donné la valeur de mon Être –
Une unique Goutte de Ciel !
Me demander si du plus froid des cœurs
J’ai cru fléchir la longue indifférence ;
Au seul plaisir si donnant quelques pleurs
J’ai cru jouir du prix de ma constance ;
Si, me berçant d’un penser si flatteur.
Avec la peine un moment j’ai fait trêve ;
Me demander si je crois au bonheur,
C’est me demander si je rêve.
[…]
J’ai cru fléchir la longue indifférence ;
Au seul plaisir si donnant quelques pleurs
J’ai cru jouir du prix de ma constance ;
Si, me berçant d’un penser si flatteur.
Avec la peine un moment j’ai fait trêve ;
Me demander si je crois au bonheur,
C’est me demander si je rêve.
[…]
De l’aube
je vois les chaînes
que tu écartes
d’un revers de lumière
comme si tu peignais
par compassion extrême
[…]
je vois les chaînes
que tu écartes
d’un revers de lumière
comme si tu peignais
par compassion extrême
[…]
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu’eux deux
La pluie les a soudés
Semble-t-il l`un à l’autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu’eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire : je t’aime
Elle doit lui dire : je t’aime
Et je ne vois qu’eux deux
La pluie les a soudés
Semble-t-il l`un à l’autre
Ils sont plus de deux mille
Et je ne vois qu’eux deux
Et je les sais qui parlent
Il doit lui dire : je t’aime
Elle doit lui dire : je t’aime
Si l’on parle de moi,
Je me cacherai sous les violettes
Et deviendrai
Le scarabée d’or.
Si l’on me touche
Je serai la musique qui tourne
Au-dessus de vos saisons de Mai.
Si l’on m’aborde,
Je serai le feu.
Je me cacherai sous les violettes
Et deviendrai
Le scarabée d’or.
Si l’on me touche
Je serai la musique qui tourne
Au-dessus de vos saisons de Mai.
Si l’on m’aborde,
Je serai le feu.