Toute lecture commence par un incipit.
Concis, surprenant, descriptif, simple, déroutant, poétique, absurde…
Chaque mois, laissez-vous porter par cet incipit soigneusement choisi et découvrir le livre qu’il inaugure.
Un lien sur le titre du livre vous permet de lire l’article complet.
Je suis à présent à un âge et dans un état de santé tels que je devrais penser à me laver soigneusement les pieds avant d’aller me coucher, au cas où une ambulance viendrait me chercher en pleine nuit.
Pour tout héritage, j’ai reçu une nature impulsive et risque-tout qui me vaut depuis ma petite enfance de perpétuelles mésaventures.
Lorsque j’avais six ans j’ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la forêt vierge qui s’appelait Histoires vécues. Ça représentait un serpent boa qui avalait un fauve.
Ils étaient cinq, aux carrures terribles, accoudés à boire, dans une sorte de logis sombre qui sentait la saumure et la mer.
Cet homme n’a pas levé la tête de son ordinateur portable depuis que nous sommes partis de Madrid.
Quelle malédiction nous frappe ?
Partout, des tatouages.
Lorsque M. Hiram B. Otis, le ministre américain, acheta Canterville Chase, tout le monde lui dit qu’il commettait une folie, car il ne faisait aucun doute que les lieux étaient hantés.
C’était une phrase en serbe.
Alice commençait à se sentir très lasse de rester assise à côté de sa sœur, sur le talus, et de n’avoir rien à faire : une fois ou deux, elle avait jeté un coup d’œil sur le livre que lisait sa sœur ; mais il ne contenait ni images ni dialogues : « Et, pensait Alice, à quoi peut bien servir un livre où il n’y a ni images ni dialogues ?«
SGANARELLE
Non, je te dis que je n’en veux rien faire, et que c’est à moi de parler et d’être le maître.
Non, je te dis que je n’en veux rien faire, et que c’est à moi de parler et d’être le maître.