GRIMBERT, Sibylle. Le dernier des siens

Un massacre. Celui d’une colonie de grands pingouins, la dernière, semble-t-il. Nous sommes en 1833, et Gus, jeune scientifique français, assiste, impuissant, à cette vague de cruauté. Malgré lui, il en sauve un. Un grand pingouin. Gus le nomme Prosp et le ramène chez lui aux îles Orcades.

Pendant les premiers temps de cette existence, il arriva à Gus de se demander qui, de lui ou de Prosp était l’être humain ou le pingouin, il voulait dire : c’était comme si, à force d’être en tête-à-tête et d’avoir des habitudes communes, ils avaient créé une espèce hybride, une chimère d’oiseau marin et d’homme.

Gus se sent responsable de Prosp et cherche à lutter contre l’indifférence de l’homme face à la disparition progressive de toute une espèce. Entre la curiosité et l’instinct de protection du scientifique et la méfiance de l’animal se tisse bientôt une relation profonde, quasi sacrée.


~ incipit ~

De loin, seule la tache blanche de leur ventre se détachait sur la paroi de la falaise, surmontait d'un bec qui brillait, crochu comme celui d'un rapace, mais beaucoup plus long.


Avec finesse et sans mièvrerie, Sibylle Grimbert décrit une relation homme/animal bouleversante, mais à travers ce duo insolite, c’est bien de nous, les hommes, dont elle parle : qu’est-ce qui fait de nous des humains ? Lequel de l’homme ou de l’animal a le plus d’instinct, de sensibilité ? Un roman d’une grande beauté et d’une belle profondeur.



Informations sur l’œuvre

ISBN : 978-2290381373
224 pages
Éditeur : J’AI LU (23/08/2023)

 


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