Au cours d’un trajet professionnel dans un AVE (TGV espagnol) reliant Madrid et Málaga, Pablo passe à Pozonegro, « une petite localité au passé minier et au présent calamiteux, à en juger par la laideur suprême des lieux ». Et là, au rythme du train qui ralentit, il lève la tête et voit qu’un appartement, dans un immeuble minable et délabré au bord des voies est à vendre. Vingt-huit minutes plus tard, lors de l’arrêt suivant en gare centrale de Cordoue, sans raison apparente, il descend du train et revient sur ses pas avec le dernier train pour Pozonegro où, à presque minuit, il achète ledit appartement avec vue plongeante sur le chemin de fer.
Qui est-il ? Que fait-il là ?
Architecte de 54 ans à la carrière internationale, veuf et père d’un garçon, Pablo fuit sa vie. Or dans ce village miteux, poisseux et décrépit, il rencontre la pétulante et rayonnante Raluca qui trouve toujours du Bien, du Beau et de la Chance là où il n’y en a pas. Mais la bande fasciste de Marco est sur ses traces…
~ incipit ~ Cet homme n’a pas levé la tête de son ordinateur portable depuis que nous sommes partis de Madrid.
Simple. Efficace. Lumineux.
Roman sur le Bien et le Mal, la rédemption et où l’héroïne, Raluca, a le don de toujours voir le verre à moitié plein et ça fait du bien !
Une immersion totale en terre espagnole dans l’enfer estival des villes andalouses, au cœur des habitudes de nos voisins (« le café con hielo » si prisé en été) et cette ambiance chaude et chaleureuse si caractéristique… Un véritable plaisir d’y retourner (même à distance) !
Pour découvrir cette autrice : https://www.rosamontero.es/index.html
Informations sur l’œuvre
Titre original : La buena suerte
Traduit de l’espagnol par : Myriam Chirousse
ISBN : 979-1022611527
288 pages
Éditeur : Éditions Métailié (02/09/2021)
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