Le commissaire Adamsberg, toujours hanté par son passé, s’installe à la campagne dans un vieille maison délabrée sous le regard pénétrant du vieux Lucio Velasco Paz. Il espère que Camille et son fils passeront, de temps en temps… Une nouvelle enquête requiert bientôt toute son attention : deux hommes sont retrouvés égorgés Porte de la Chapelle. Et voilà que resurgit dans sa vie Ariane Lagarde, médecin légiste à laquelle il avait dû s’opposer plus de vingt ans auparavant. Sans compter l’arrivée d’un nouveau collaborateur, Veyrenc de Bilhc, qui cause en vers et vient d’un village béarnais proche du sien…
Adamsberg se retrouve bientôt à la poursuite d’une ombre insaisissable qui l’emmène en Normandie sur la piste de cerfs assassinés, de tombes profanées et de jeunesse éternelle.
~ incipit ~ En coinçant le rideau de sa fenêtre avec une pince à linges, Lucio pouvait observer le nouveau voisin mieux à son aise.
On plonge toujours avec plaisir dans les romans de Fred Vargas, des « rompols » uniques et originaux avec leurs personnages farfelus et si attachants, de l’encyclopédie ambulante à la femme aux épaules carrées à laquelle tout le monde obéit au doigt et l’œil. Et voilà que débarquent deux nouveaux personnages : un jeune Béarnais qui parle en alexandrins et un vieil Espagnol qui sent bien que quelque chose « démange » le commissaire… Inventif, érudit, ce dixième opus ne déçoit pas et peut se lire sans connaître les enquêtes précédentes du commissaire Adamsberg, dont le passé trouble se dévoile un peu plus…
Informations sur l’œuvre
ISBN : 978-2290017739
480 pages
Éditeur : J’ai Lu (01/05/2009)
Laisser un commentaire