A peine âgée de six jours, Marie Stuart devient reine d’Écosse lorsque son père Jacques V passe de vie à trépas sans autre héritier. Elle est envoyée en France en 1548 afin d’être soustraite à son mariage avec Édouard, nouveau roi d’Angleterre et avec le dessein de grandir en France puis d’épouser François, dauphin de France.
Marie devient dauphine lors de son mariage fastueux avec François célébré à Paris en 1558. En juillet 1559, elle est couronnée reine de France mais perd sa couronne à la mort de son époux 16 mois plus tard.
En août 1561, elle est de retour en Écosse, ce pays natal qu’elle ne connaît pas. Loin de sa douce France, elle gouverne une terre ingérable où les lords des clans s’opposent entre eux et au pouvoir royal à la moindre occasion.
Mais Marie Stuart n’est pas connue pour sa politique en tant que reine d’Écosse, ni pour la foi catholique qu’elle défend ardemment face au calvinisme. Elle est connue pour ses passions et son destin tragique.
« En ma fin est mon commencement. »
chapitre 23
Et pour fait, passionnément éprise de lord Darnley, elle l’épouse en 1565 mais très vite cette passion s’éteint et elle ne supporte plus ce mari indolent et fat. Elle tombe alors dans le bras du comte Bothwell qui n’hésite pas à tuer le roi consort pour épouser sa reine, soupçonnée d’être complice dudit meurtre. Aux prises avec les défenseurs de Darnley, elle demande asile à sa cousine Elisabeth, reine d’Angleterre qui se méfie de son aura et de ses ambitions sur la couronne d’Angleterre et préfère la garder sous surveillance et sous bonne garde, pendant près de 20 ans. Jusqu’à ce qu’elle tranche leur différend.
~ incipit ~
A l’âge de six jours Marie Stuart est reine d’Écosse : dès le commencement de sa vie s’accomplit la loi de son destin qui veut qu’elle reçoive tout trop tôt de la fortune pour pouvoir en jouir consciemment.

Le plume impartiale et incisive de Stefan Zweig donne un côté humain à Marie Stuart, qui reste dans l’histoire comme celle qui a tout eu et, à seulement 25 ans, avait tout perdu.
Avec ses qualités, ses défauts, sa grandeur, ses excès, sa fierté et ses erreurs Marie Stuart endosse tout à tour le rôle de femme fatale, reine maudite, martyre ou scélérate.
Que l’on aime ou pas cette reine fascinante et controversée, cette biographie excellemment documentée et brillamment écrite ne vous laissera pas indifférent !

Informations sur l’œuvre
Titre original : Maria Stuart
Traduit de l’allemand par : Alzir HELLA
ISBN : 978-2253150794
411 pages
Éditeur : Le livre de poche (06/06/2001)
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