ANDREA, Jean-Baptiste. Des diables et des saints

Une histoire d’orphelin et d’amour.
Celle d’un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend. Mais qui, et pourquoi ?

Le vieux Rothenberg m’enseignait le piano. Il était froissé comme du papier, visage, cou, mains, un braille de rides à donner le vertige. J’avais envie de le repasser chaque fois que je le voyais.
[…]
Rothenberg n’enseignait que Beethoven. Dans un passé lointain dont il parlait rarement, le grand homme – qu’il appelait par son prénom – lui avait sauvé la vie. Rothenberg avait joué sans instrument ses trente-deux sonates, jour après jour. Les doigts dans l’air, les pieds dans la poussière de Pologne. Il avait joué pour ne pas devenir fou.

Alors qu’il a seize ans, ses parents et sa sœur disparaissent dans un accident d’avion. Joe est alors envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins, où l’on recueille les abandonnés, les demeurés. Entre routine, corvées, maltraitances, le jeune garçon découvre l’amitié, des amitiés folles, salvatrices dans le malheur et le silence. Et puis, il y a Rose… Une jeune fille de son âge, belle « comme do mineur, la tonalité préférée de Beethoven ». La vie n’est alors que rêves de fugues.

 ~ incipit ~
Vous me connaissez.

Jean-Baptiste Andrea nous livre un roman magique sur l’enfance, ses rêves qui nous portent et nous font avancer, toujours. Un coup de cœur, un roman fort à lire en musique !



Informations sur l’œuvre

ISBN : 978-2378801748
361 pages
Éditeur : Iconoclaste (14/01/2021)


Récompense

2021 : Prix Relay des voyageurs lecteurs
2021 : Grand Prix RTL LIRE


A écouter avec ce livre

Sonate pour piano n°26 en mi bémol majeur op.81a, dite « Les Adieux » de Ludwig van BEETHOVEN. Adagio.

Les sonates de Beethoven sont au cœur du roman de Jean-Baptiste Andrea. Ce sont elles que Joe joue au quatre coins du monde, dans l’espoir que « Les Adieux » se transforment en « retrouvailles ».


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