Antoine-Vincent Arnault (né en 1766 à Paris et mort en 1834 en Normandie) est un homme politique, poète et auteur dramatique français, élu deux fois à l’Académie française (16e fauteuil en1803 puis 13e fauteuil en 1829).
Ami de Napoléon, il subit les affres politiques de l’époque. Nommé au Ministère de l’Intérieur en 1799 par ce dernier, il est également membre de l’Institut de France, Chevalier d’Empire et il entre à l’Académie française en 1803. Lors de la Seconde Restauration, il en est radié et condamné à l’exil. Il rentre en France en 1819 et revient à l’Académie française dix ans plus tard, avant d’en devenir le secrétaire perpétuel en 1833. Il est également professeur de littérature à l’École polytechnique entre 1831 et 1834.
Auteur des tragédies Marius à Minturnes (1791), Lucrèce (1792), Blanche et Montcassin ou les Vénitiens (1798), Germanicus (1817) ou Guillaume de Nassau (1825), il est aussi connu pour ses Fables, la Vie politique et militaire de Napoléon (1822-1826), ses Souvenirs d’un sexagénaire (1833) et ses poésies.
En écho à notre défi lecture de ce mois de juin mettant en avant un livre dont le titre est une question, quoi de plus naturel que de se poser Les questions ?
Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce que la souffrance ? Entre rêve et réalité, l’amour se définit. On souffre d’aimer, mais on ne vit pas sans amour. La douleur est la vie, le bonheur n’existe qu’en rêve. Bonheur de s’approcher de l’être aimé et jouissance de la souffrance d’aimer. L’être aimé reste loin, inaccessible… Mais peut-on vivre et être heureux sans l’être aimé ? A méditer !
Informations sur l’œuvre
ISBN : 978-2329422664
592 pages
Éditeur : Hachette Bnf (01/06/2020)
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