Septembre 1812.
Un soir, Sygne de Coûfontaine reçoit la visite inattendue de son cousin Georges. Parti en exil en Angleterre avec le roi de France à la suite du massacre de sa famille durant la Terreur, Ulysse Agénor Georges de Coûfontaine et Dormant revient en France avec le Pape Pie, délivré de la geôle où Napoléon le retenait prisonnier.
Tout est épuisé – jusqu’au fond.
Acte III – scène IV
Tout est exprimé – jusqu’à la dernière goutte.
Devant le danger que représente Toussaint Turelure pour le Pape, Sygne n’hésite pas à se sacrifier, quitte à tomber entre les mains du meurtrier des siens…
~ incipit ~
L’abbaye des moines cistériens de Coûfontaine achetée par Sygne. Au premier étage la bibliothèque : c’est une grande et haute pièce, éclairée par quatre fenêtres sans rideaux, aux petits carreaux verdâtres. […]
SYGNE, regardant le fond de la pièce
Georges !
COÛFONTAINE
Bonne nuit ! Sygne ! Bonjour, plutôt.

Tragédie en trois actes avec un fort contexte historique où dominent abnégation et sacrifice – parfois forcés et pour des raisons obscures. Même si la fin peut paraître déroutante, elle permet de s’interroger sur l’étendue des sacrifices demandés (voire imposés) aux femmes et ceux faits au nom de la foi…
Qu’il semble aisé à certains de donner des conseils quand ce sont aux autres d’agir et de souffrir !

Informations sur l’œuvre
ISBN : 978-2070361700
448 pages
Éditeur : Folio (18/09/1972)
Laisser un commentaire