Iris, une bibliothécaire qui ne lit plus et trouve que les livres anciens sentent mauvais (mais qui aime toujours son métier !) hérite de la maison de sa grand-mère Bertha. Avant de s’en séparer, elle y reste seule quelques jours. Le perron, le pommier du jardin, chaque pièce la plonge dans ses souvenirs et nous révèle peu à peu le destin de sa famille allemande. La douceur des souvenirs d’enfance d’Iris s’étiole avec les pertes de mémoires de Bertha, les parcours de ses trois filles et les blessures vives de l’adolescence.
Mais peut-on renoncer aux groseilles et aux floraisons surprises d’un pommier ?
~ incipit ~ Tante Anna est morte à 16 ans d'une pneumonie qui n'a pas être guérie parce que la malade avait le cœur brisé et qu'on connaissait pas encore la pénicilline.
Un beau roman doux-amer qui tisse des destins de femmes sur trois générations. L’évocation de thèmes graves est savamment dosée avec les douceurs de la nature. Une belle réflexion sur l’oubli, une variation autour des pommes, de leur portée symbolique à leur saveur mêlée à la cannelle.
Informations sur l’œuvre
Titre original : Der Geschmack von Apfelkernen
Traduit de l’allemand par : Bernard Kreiss
ISBN : 978-2253157052
288 pages
Éditeur : Livre de Poche (27/04/2011)
Une vidéo de 9 minutes où l’auteure commente son roman (attention spoiler, l’auteure y dévoile la fin de son œuvre) :
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